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dimanche 19 février 2012



LE VOTE BLANC :

Voter c’est choisir ou s’exprimer ?



A moins de 60 jours du 1er tour de la présidentielle, la question du vote blanc se pose toujours sans pour autant créer un débat de fond.

En France et dans le monde en général le vote blanc est un vote très peu considéré. Au 1er tour des élections présidentielle de 2007, 1,44% des électeurs ont déposés un bulletin blanc dans les urnes et au 2ème tour 4,20% ont votés blanc. Et pourtant ce vote semble passer inaperçu, il est même associé au vote nul. Les bulletins blancs ne sont pas fournis officiellement, les électeurs qui souhaitent les utiliser doivent les apporter avec eux.

Mais le vote blanc est un acte militant, ces électeurs se déplacent aux urnes pour faire comprendre aux différents partis politiques, qu’ils ne sont pas en accord avec les programmes proposés.

Pourquoi ne pas reconnaître ce vote ? Pourquoi le vote blanc peut-il être considéré comme nul ?

Le 30 Janvier 2003 un projet de loi a été mis à l’ordre du jour des débats par le groupe UDF de l’Assemblée Nationale, une proposition de loi visant à intégrer les votes blancs dans la catégorie des suffrages exprimés. Mais il n’a été retenu de ce texte que la distinction entre bulletins blancs et bulletins nuls, c’est la proposition de loi N°=1459 :

« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal. Ils n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages exprimés, mais il en est fait mention dans les résultats des scrutins ».

Or l’article L66 du code électoral dans sa version consolidée le 17 Mars 2008, stipule que les bulletins blancs n’entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement, ce qui revient en pratique à les assimiler au vote nul lors de la proclamation des résultats.

Dans le monde, seulement 6 pays comptabilisent le vote blanc, l’Islande, la Colombie, le Brésil, la Suède seulement lors des référendums, l’Uruguay dont le vote est obligatoire et le Pérou qui est le seul pays où si les 2 tiers des électeurs votent blanc le scrutin est annulé, le peuple possède un droit de véto.

Pourquoi en France les gouvernements qui se succèdent, s’obstinent à ne pas reconnaître ces électeurs qui se déplacent jusqu’aux urnes pour faire entendre leur voix ? Faut-il rendre le vote obligatoire pour que le vote blanc soit pris en considération ?

Des lois et des propositions de loi se succèdent, mais le vote blanc n’entre pas en compte dans le résultat du dépouillement. Alors que les partis politiques font des pieds et des mains pour diminuer le taux d’abstention, ils ne prêtent toujours pas attention à plus d’1 000 000 d’électeurs.


 Edouardo SENETA




Les carnets de campagne de Francis Berre



J-70, petit tour d’horizon


Nous sommes à moins de 70 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Les 2 François (Hollande et Bayrou) ont présenté  leur programme aux français. Des conférences thématiques ont été organisées sur l’environnement et le logement social. Chacun des candidats a pu s’exprimer sur ces sujets et proposer leurs solutions. Marine Le Pen patine dans les sondages. Hervé Morin reste en dessous des 0,5 % d’intention de vote. Christine Boutin se rallie finalement à Nicolas Sarkozy après avoir menacé d’utiliser contre lui une « bombe atomique » si elle n’obtenait pas ses signatures…
La semaine écoulée, nous avons vu une accélération de la candidature du Président de La République. Ce dernier a, par l’intermédiaire d’une interview dans le Figaro Magazine, essayé de ramener le débat sur celui des « valeurs ». Après sa dernière interview télévisée essentiellement consacrée à l’économie, le Président veut ramener le débat sur la justice, l’immigration et la sécurité. Il a clairement dit qu’il était contre le vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Une loi a été votée par le Sénat majoritairement à gauche pour qu’au contraire les étrangers votent.


lundi 6 février 2012

Les carnets de campagne de Francis Berre






LES CANDIDATS S’ENGAGENT POUR LE LOGEMENT

La fondation Abbé-Pierre a présenté mercredi 1er février, à la Porte de Versailles, son 17ème rapport sur l’Etat du mal-logement en France. Elle a organisé un débat avec 4 candidats à l’élection présidentielle, suivi de la signature d’un contrat social pour une nouvelle politique du logement. Le débat était animé par la journaliste de Canal+ Anne Sophie Lapix qui était assistée d’un membre de la Fondation pour poser des questions.




Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République, a également participé au débat après les candidats, il était le « représentant officieux »  du pas encore candidat Nicolas Sarkozy.





Une des « grandes » candidates manquait à l’appel, il s’agissait de Marine Le Pen. La fondation Abbé-Pierre,  qui a reconnu qu’elle représentait au moins 17% de l’électorat, n’a pas souhaité l’inviter car, ont-ils dit, elle défendait des idées contraires aux idées pour lesquelles l’Abbé Pierre s’était toujours battu.

Le débat était organisé dans une grande salle. Le plateau était installé comme un ring, au milieu, entouré de chaises, avec deux écrans géants autour de la salle.

La candidate d’Europe Ecologie les Verts, Eva Joly, est passée la première. Elle s’est notamment prononcée pour  l’interdiction d’expulsion sans que les familles concernées ne soient relogées. Si elle est élue présidente, elle augmentera le taux des logements sociaux à Paris à 30%, et 25% pour le reste de la France.




Les carnets de campagne de Francis Berre






GRAND ORAL SUR L’ENVIRONNEMENT


 
Sept candidats à l’élection présidentielle se sont succédé samedi 28 janvier à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, au 36ème  Congrès de France Nature Environnement (FNE)



Les candidats sont venus annoncer leurs mesures en faveur de l’écologie. Il s’agissait d’une sorte de grand oral devant un parterre de sympathisants du mouvement et de multiples associations écologistes. 15 minutes étaient attribuées à chacun des candidats. Une représentante de FNE leur posait à chaque fois la même question : Qu’entendaient-ils faire en matière d’écologie. Elle n’intervenait ensuite que pour interrompre les candidats s’il dépassait le temps de parole qui leur était attribué. A ce jeu-là, seul Dominique de Villepin et Jean Luc Mélenchon ont respecté les 15 minutes.


Il s’agissait pour chacun d’entre eux de dire leurs intérêts pour l’écologie et la protection de l’environnement mais aussi, actualité post Fukushima oblige, leur position sur le nucléaire.


 Cette profession de foi rappelait le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot. En effet, en 2007 les candidats d’alors, dont Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou avaient signé la charte rédigée par Nicolas Hulot. Cependant cette année l’exercice consistait juste à ce que les candidats proposent leurs solutions.


Les carnets de campagne de Francis Berre








Les 60 propositions du PS



François Hollande a annoncé jeudi 26 janvier, 60 propositions dans le cadre de son programme, à la Maison des métallos dans le XIème  arrondissement à Paris. Elles concernent principalement la fiscalité, l’emploi, l’immigration, la justice, la sécurité, l’énergie et l’environnement, la santé, le logement ou encore les institutions.


En conférence de presse, il a d’abord présenté son projet puis a répondu aux questions des journalistes présents. Le candidat du Parti socialiste entendait ainsi répondre à ses détracteurs sur l’absence d’un programme clair et d’engagements vis-à-vis des français.



Cependant, la méthode qui consiste à donner en une seule fois  un programme qui concerne des domaines différents les uns des autres est-elle la meilleure ?



dimanche 5 février 2012


Les carnets de campagne de Francis Berre




Réunion publique de LO à Saint Denis



Nathalie Arthaud a tenu une réunion publique vendredi 13 janvier à la Bourse du Travail à Saint-Denis. Elle a  décoché ces flèches contre le système capitaliste et ses dérives, le Président Sarkozy, le patronat, mais aussi le candidat socialiste François Hollande. La salle était  comble -plus de 400 personnes-, ornée de drapeaux rouges et acquise à Lutte ouvrière.
C’était la première fois que j’assistais à un meeting de Lutte Ouvrière. A ma grande surprise les militants et sympathisants étaient divers. Il y’avait beaucoup de jeunes et d’étudiants mais aussi quelques personne âgées. Certains étaient même venus en famille ; il y avait des couples et leurs enfants. C’était une ambiance bonne enfant. Il y avait également de la diversité ethnique chez les militants qui distribuaient des tracts ou collaient des affiches à l’extérieur.
Conformément au cliché de sectarisme que véhicule LO, je m’attendais, avec mon appareil photo, à être regardé de travers. Il n’en a rien été. J’ai pris toutes les photos que je voulais. De nombreux autres journalistes étaient présents. Certains sympathisants ont  même accepté d’être filmés et ont répondu aux questions des journalistes de France 3 Ile de France.