La violence
Edouardo Seneta
Ce mot résonne dans notre
société, ce mot est utilisé tous les jours à la télé, à la radio, dans les
journaux, sur internet…
Nous sommes tous exposés un jour
ou l’autre et nos réactions sont différentes pour chacun d’entre nous face à
elle.
Les médias, les conseillers, les
psychologues, les politiques, les philosophes, nous parlent de la violence
depuis la nuit des temps sans donner de solutions, juste un constat.
La violence existe, elle est
présente dans ce que nous voyons, entendons, lisons.
La violence n’est pas que
physique, elle est aussi morale.
La violence se trouve dans les
coups portés, dans les mots lâchés, dans des gestes du quotidien, dans nos
foyers, au travail, dans la rue….
La violence n’est pas une
solution, elle est une répulsion, elle est angoisse, elle est incompréhension.
La violence est déclinée de tant
de façons : la violence entre personnes, la violence d’Etat, la violence
criminelle, la violence politique, la violence symbolique, la violence
économique, la violence pathologique, la violence naturelle et plus récemment
la cyber-violence, et ce n’est qu’un aperçu des typologies de violences qui
sont présentes dans nos vies.
Selon les points de vue, ces
différentes formes de violences peuvent être légitimes ou non,
« bonnes » ou « mauvaises ».
Gandhi et Martin Luther King ont
critiqué la violence et ont mis en pratique la non-violence, qui peut être
considéré comme une force émotionnelle selon Gandhi.
Mais d’autres critiquèrent cette
tactique comme Léon Trotski, George Orwell et Malcom X. Tous étaient de
fervents opposants à la non-violence, soutenant de maintes façons que la
non-violence et le pacifisme sont des tentatives d’imposer au prolétariat la
morale de la bourgeoisie, que la violence est un accompagnement nécessaire au
changement révolutionnaire, ou que le droit à la légitime défense est
fondamental.
Dans nos sociétés, l’usage de la
force peut être légitimé face à la violence : La légitime défense est
invoquée quand une victime se défend par la force.
Mais prouver les cas de légitime
défense n’est pas aisé, en plus des témoins, il faut des preuves et un flou
juridique persiste toujours en ce qui concerne les cas de harcèlements.
Plusieurs d’entre nous fustigent
la télévision, le cinéma, les jeux vidéo comme instigateur de la violence chez
les jeunes. Pourtant dans la Rome Antique, des combats à mort d’une violence
inouïe se déroulèrent dans les arènes, ou tout le peuple se rendait avec
ferveur pour assister au spectacle. Les coupe-gorges parisiens ont laissé place
au car-jacking au feu rouge, le droit de cuissage a muté en viol, et maintenant
puni par la loi. Il y a tant de mutation de la violence à travers les âges et
les époques que les lister toutes ici serait impossible.
Comme nos société la violence a
évolué, elle ne s’est jamais détachée de l’homme et même si pour certains
« l’homme ne nait pas mauvais, il le devient », la question reste
encore et toujours ouverte.
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