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vendredi 23 mars 2012

Bob Marley, le Messager Du Reggae

                 Vincent Turban 

Musicien reconnu dans le monde entier, premier ambassadeur du Tiers Monde et porte-parole de la musique reggae, Bob Marley reste une figure incontournable de la musique du 20ème siècle. Tout au long de sa vie, il mena un combat contre l’oppression du peuple noir et des opprimés.

Robert Nesta Marley naît le 6 Février 1945 à Nine Miles d’un père anglais, le capitaine Norval Marley, contremaître dans les plantations de cannes à sucre, et d’une mère jamaïcaine Cedella Booker. Il passe la majeure partie de son enfance à la campagne et à Kingston avec sa mère car il n’a jamais connu son père.

1957-1959 : Bob part vivre à Trenchtown, le principal ghetto de Kingston. Début de l’apprentissage musical dans les yards (cours communes ou l’on prépare les repas) sous la houlette de Joe Higgs, et rencontre avec Peter Tosh et Bunny Livingstone (surnommé plus tard Bunny Wailer).

1960-1962: Création des Wailing Wailers avec Beverly Kelso, Cherry Green et Junior Braithwaite. Sortie du premier 45 T de Bob : « Judge Not » suivi de « One Cup Of Coffee ».

1963-1966 : Premier gros hit des Wailers en 1963 avec Simmer Down, produit par Clement Sir Coxsone Dodd. Ce dernier est le hitmaker de la musique jamaïcaine. Les Wailers deviennent le trio vocal le plus couru de l’ile.
The Wailers en 1973

1966-1970 : Bob se tourne vers le rastafarisme sous la houlette de Mortimer Planno. Mariage avec Rita Anderson, visite de l’Empereur Hailé Selassié en Avril 1966. Bob part vivre dans le Delaware aux USA et travaille à l’usine Chrysler et dans des hôtels en tant que technicien de surface. Création du label « Wail’m’soul » en 1967.

mercredi 14 mars 2012

Y a comme un défaut dans le costume du Président !

Jean Luc Masson

La panoplie de Président





"Président de la république française" à été créé PAR et POUR le général de Gaulle... du taillé sur mesure  !

Depuis, d'autres ont essayé d'enfiler ce costume mais y a comme un défaut ! *



Pompidou "le fils légitime"





  trop petit dans le costume



Giscard d'Estaing "le financier ennuyeux"


l'habit sans ampleur



Mitterrand "l'imitateur"







  fripes démarquées et démodées






Les carnets de campagne de Francis Berre







Meeting de la dernière chance ?



Ils sont un peu plus de 50 000 personnes réunies à Villepinte pour le premier grand meeting de campagne de Nicolas Sarkozy. Le candidat de l’UMP entend rebondir après une période difficile où il a été conspué à Bayonne et s’est embourbé dans la polémique sur la viande halal et ses déclarations contradictoires.

Des sympathisants et militants UMP sont venus en masse de la province, à l’exemple de Jean-Pierre arrivé des Pyrénées Orientales pour qui Nicolas Sarkozy « est depuis De Gaulle  le seul homme politique qui a fait autant de réformes, et la France on le sait bien en a besoin. C’est le meilleur des candidats qu’on puisse avoir », affirme-t-il.  

De jeunes militants en tee-shirts blanc, en grand nombre, agitent leurs drapeaux. Tout le gratin de l’UMP est présentn avec des discours d’Alain Juppé, Jean-François Copé et  François Fillon. Jeannette Bougrab, mais aussi Bernadette Chirac disent également quelques mots à la tribune.
 Il y a aussi quelques « people» comme Enrico Macias, Christian Clavier et  Gérard Depardieu qui lorsqu’il prend la parole, se fait siffler par une petite partie de l’assemblée.

Nicolas Sarkozy qui se veut candidat du peuple se contredit lorsqu’il invite ses amis people à monter à la tribune et notamment Gérard Depardieu. Ce dernier s’est plus fait connaitre dernièrement par ses excentricités que par la qualité de ses films. L’acteur a, il y a quelque mois, uriné à bord d’un avion d’Air France dans une bouteille. La présence aussi de Christian Clavier ne risque pas d’éclipser l’image bling-bling du candidat UMP.

samedi 10 mars 2012

Les carnets de campagne de Francis Berre










Speedating avec les candidats à la présidentielle 2012 à la Bellevilloise à Paris


 L’évènement était organisé par des médias de certaines banlieues de la région parisienne et de Marseille. Il y avait trois tables rondes. Cependant les candidats ou leur représentant  n’ont pas répondu aux mêmes questions. Des journalistes différents par groupe de deux animaient les tables rondes.

Un animateur était chargé d’animer le débat. Le temps de paroles des candidats par réponse était de 4 minutes.

La première question concernait la représentativité de la diversité.

Pour Camille Bedin, représentante de Nicolas Sarkozy et par ailleurs Secrétaire nationale en charge de l'Egalité des chances à l’UMP, tout doit être basé sur la méritocratie et il faut inciter les populations à s’investir et à voter. Malheureusement une partie de ce qu’elle disait n’était pas audible car une minorité de la salle s’excitait à chaque fois qu’elle prenait la parole, et  elle était parfois interrompue par certains participants. J’avais assisté au même type de scènes au débat sur le logement organisé par la fondation Abbé-Pierre. Chaque fois que le représentant du Président-candidat, en l’occurrence Henri Guainot, prenait la parole il était automatiquement sifflé par une petite partie de l’assemblée. Devant certaines audiences, les associations de mal-logés, certaines banlieues ou au Pays Basque, la majorité actuelle n’est pas la bienvenue.

PORTRAIT D’EMILIO RUBIO

De même prénom que son père, né dans notre Cité, il est issu d'une famille venue de la vallée de La Vera, au nord de l'Estrémadure espagnole voici plus de 50 ans. Français de naissance, il fréquente l'association espagnole si caractéristique de notre ville, le Hoggar, soit le foyer. Il aime bien y gouter les tapas. Témoin fort de ce territoire appelé la petite Espagne dionysienne, il en a, comme beaucoup, été finalement expulsé fin 1996 quand a débuté la conception du Stade de France, puis son édification. Il n'en reste que le Hoggar, bien de l'Etat espagnol.

Quant à Emilio, il conserve une grande nostalgie de cette époque.
Sa carrière en région parisienne a vu alterner la formation et la vente, puis la gestion du recrutement. Il a finalement pris le parti d'appliquer la numérologie dans ses activités de commerce. Il conseille de rechercher les meilleurs jours pour agir. Vous pouvez lui demander conseil sur son blog : www.etudenumerologique.wordpress.com.
Marc André Dubois

Billet d’humeur, viva 2012 !


Edouardo SENETA


Nous voici en 2012, année de tous les dangers ! Nous allons faire face à 3 grandes échéances : La présidentielle en France, la présidentielle aux Etats Unis et la fin  du monde annoncée par les Mayas.

            En France, après l’insoutenable suspense de « notre omniprésent bling--bling président - sera-t-il juste un « président-candidat » ou un « super candidat président » - qui a pris fin depuis peu puisqu’il est donc devenu le candidat-président des valeurs Travail, Famille, Patrie, supériorité de notre civilisation, d’autres questions essentielles se posent :
Eva Joly est-elle si bas dans les sondages à cause de son physique et de son accent ?
Nadine Morano est-elle trop vulgaire pour être la porte-parole de Nicolas Sarkozy ?
François Hollande est-il le roi de éléphants ou un simple Flamby* ? Est-ce là d’ailleurs que repose le secret de son incroyable régime que le professeur Dukan tente de lui voler ?
La prédiction de la vierge Marie va-t-elle devenir réalité pour François Bayrou ? Philipe Douste-Blazy semble y croire…
Marine Le Pen va-t-elle danser une valse avec Papa au soir du 1er tour ? Ou est-ce Mélenchon qui va lui voler la vedette en chantant l’Internationale à tue-tête ?
            Une chose est sure, c’est qu’au soir du 22 avril 2012, il n’y aura plus que deux candidats, que nous n’aurons plus beaucoup de choix et que la valse des petites phrases assassines  laissera place à celle des alliances…

Costumière et collectionneuse

Madame D.PETIT exerce le métier de styliste et modéliste. Elle travaille surtout pour le cinéma et le théâtre, en particulier dans ce dernier cas pour la Comédie Française. Souvent elle tricote une partie de l'habillement des acteurs. Elle a fourni ce comédien si populaire, Jean Reno, dans le film "Les Rivières Pourpres 2". Plus récemment, elle s'est occupée, fait remarquable, des deux versions récentes de la Guerre des Boutons, des lainages des enfants, mais également des habits typiques d'époque et en laine pour Laetitia Casta et Guillaume Canet. Cette année elle vêt Line Renaud pour sa prochaine pièce au Théâtre Antoine. Celui-ci vient d'être racheté par le dynamique et célèbre animateur de télévision et radio, Laurent Ruquier.
Vous pouvez la contacter professionnellement à son courriel creation.maille@wanadoo.fr

En fait, cette sympathique habitante de la banlieue se partage également avec le Lot, où elle possède une maison. Son fils en Limousin a créé une télévision locale : Corrèze TV. En plus elle adore les objets, conserve avec ferveur ceux hérités de sa famille, et collectionne depuis toujours de la vaisselle ancienne. Ainsi elle exerce en parallèle le métier d'Antiquaire, « le Rêve des collectionneurs », sur le marché hebdomadaire du jeudi à Saint-Denis.  Ce dernier complète intelligemment les Puces de Saint-Ouen, connues internationalement.




Marc André Dubois


AU COURS JOYEUX NATUREL ET BIO





Madame Nicole TESSIER a ouvert un magasin de produits d'artisanat monastique à la mode de nos grands-mères en 2007 au 9 rue Désiré LE LAY, près de la Place de la Résistance, à 10 mn de la Basilique et 5 mn du Musée d'Histoire et Archéologie. Sa gamme est diversifiée tant sur le plan d'un excellent comestible que du littéraire et religieux. Sa devanture intitulée AU COEUR JOYEUX se remarque par une fresque peinte sur la vitrine qui change régulièrement.
En 2008 s'est ajoutée à cette activité celle de point de livraison hebdomadaire de produits certifiés biologiques selon la directive européenne de l'année précédente, issus d'une Société sise à Rungis : "LE CAMPANIER" et qui permet à plus d'une dizaine d'agriculteurs français de cette norme de travailler, en respectant les saisons et les rythmes de la terre, ainsi qu' à une coopérative qualifiable d'équitable de Saint-Domingue; et également du pain bio d'une seconde entreprise : la maison PATIBIO.
Le succès de ce point de vente correspond à une forte et véritable attente des dionysiens, notamment du fait de la souplesse du système qui ne demande ni adhésion, ni abonnement; 80 personnes s'inscrivent chaque semaine à la livraison du mardi pour se précipiter dès l'après-midi entre 15 h et 19 h retirer leurs paniers de fruits et légumes, en commandant s'ils le désirent à nouveau le panier souhaité parmi 4 possibilités pour des prix raisonnables. Chaque panier se remarque par sa présentation professionnelle et visuelle comme d'une qualité attrayante.
Quand elle ne travaille pas en sa boutique, Madame TESSIER originaire de SAINT-DENIS, apprécie tout spécialement le FESTIVAL de MUSIQUE organisé chaque année en la Basilique, ainsi que de pouvoir assister à des spectacles et concerts au STADE DE FRANCE ; le dernier en date : EXCALIBUR qui lui a permis de vivre un véritable moment de féerie.
Marc André Dubois



Le Funk : Panorama Général

Vincent Turban

Au dix-septième siècle, le mot funk signifiait fétide ou puant. Au vingtième siècle, dans le milieu des musiciens de jazz et des noirs américains, heureusement, on lui a donné un petit coup de pouce pour le rendre positif, et accentuer ce parfum si particulier associé au sexe.
Dans les années 50,60 et 70, chez les afro américains, il était connoté à la puissance de l’érotisme et au désir sexuel.
Cet article va se diviser en trois parties :  
1-Les fondations de la musique funk(1964-1970)
2-La fièvre funky (1970-1979)
3-L’héritage actuel (1979 à nos jours)
1-les fondations de la musique funk(1964-1970)
Au commencement, les fondations du funk vont être mises en place en la personne du « Soul Brother Number One » : James Brown. En effet, en mélangeant le R&B, la soul, le gospel, le jazz et le rock, il va créer l’une des musiques les plus représentatives de la communauté afro-américaine. En 1965 « Cold Sweat »marque l’avènement de la musique funky. James Brown va inventer la fameuse formule rythmique « the one », basé sur l’accentuation du premier temps.
Cette structure musicale permet de mettre en avant la basse et la batterie.
A cette époque, le funk est la musique porte-parole de la révolte et des revendications des Black Panthers. 1968 marque l’apogée du mouvement Black Power, Brown s’en fait le porte-étendard en déclarant « Say it loud, i’m black and i’m proud » (dis-le fort, je suis noir et j’en suis fier).
James Brown - Soul Train
Au même moment, un DJ  de San Francisco du nom de Sly Stone commence à faire parler de lui avec sa Family Stone.  Ayant beaucoup travaillé avec des groupes de rock psychédélique comme Jefferson Airplane, Sylvester Stewart eut l’idée géniale de combiner rock psychédélique et R&B. Le résultat donnera Sly & The Family Stone, joyeuse tribu multiraciale qui changera à jamais le paysage musical
En dessinant les prémices du funk moderne et du disco avant l’heure, grâce aux talents de ses musiciens, notamment le bassiste Larry Graham qui inventa le slapping, consistant à frapper les cordes avec le pouce. Dès lors, un nombre impressionnant d’artistes vont s’engouffrer dans la spirale funk et vont reprendre les idées lancées par James et Sly.

La Blaxploitation

Au cœur de la décennie 60, la ségrégation raciale, les marches pour les droits civiques et la radicalisation politique de la communauté afro-américaine (Black Power, Black Muslims, Black Panthers) deviennent le creuset d’un genre cinématographique qui influencera des réalisateurs de renommée mondiale,  la blaxploitation.

Depuis les débuts du cinéma, les noirs furent caricaturés, moqués, cantonnés dans des rôles de domestique ou de paresseux. Pire, dans les années 20 et 30 on ne daigna même pas employer des comédiens noirs, préférant grimer des comédiens blancs au brou de noix et les mettre en scène de manière la plus caricaturale qui soit.

 Les années 50 et 60 marquèrent une timide évolution avec des acteurs comme Harry Belafonte ou Sydney Poitier mais une fois de plus les rôles sont policés. Tant et si bien qu’à la fin des 60’s, il était temps de changer de partition en radicalisant et en musclant l’industrie cinématographique.

C’est l’acte de naissance de la blaxploitation (contraction des mots « black » et « exploitation »).

L’un des tous premiers films de ce style naissant fut « Cotton Comes To Harlem » en 1970, mais le détonateur fut « Sweet  Sweetback’s Baadasssss Song » réalisé par Melvin Van Peebles au début de 1971.Véritable uppercut cinématographique où pour la première fois un afro-américain tue un policier blanc.

Choquant l’establishment bien-pensant et conservateur, cette œuvre fut censurée et classée X, ce qui n’empêcha pas le film de remporter un très vif succès dans la communauté afro-américaine.

vendredi 2 mars 2012


Tables Rondes sur la musique


Les Lundi 6 et Mardi 7 Février se tenait la neuvième édition des Rencontres « Amplifiées », organisée par l’association Zebrock. Cette édition fut placée sous le thème « diversités musicales, culture commune ».


 Deux tables rondes furent organisées à l’Espace Jeunesse Guy Môquet, situé à La Courneuve.

 Le premier sujet fut: « échanger des expériences, construire de bonnes pratiques » avec comme question « Les créateurs parlent-ils à tous ? Du singulier à l’universel, quels chemins pour la diversité ? »

 Les intervenants pour cette première discussion furent:

 -Romain Didier (auteur compositeur, orchestrateur, a travaillé avec Allain Leprest, Etienne Roda-Gil),

-Erik Marchand (artisan de la musique bretonne actuelle),

-Charlotte etc. (chanteuse rock),

-D’ de Kabal (rappeur, auteur et directeur artistique de la Cie Riposte),

-Giovanni Mirabassi (pianiste jazz et compositeur de chansons pour Agnès Bihl, Nicolas Reggiani),

-Marc Perrone (accordéoniste, compositeur de la musique italienne à l’improvisation),

L’animateur de ce débat, Bertrand Dicale (journaliste musical, pour France Info entre autres).

 Au-delà de leurs expériences personnelles, que les intervenants n’ont pas manquées de citer pour illustrer leurs propos, il ressort que si la musique reste un point commun à l’ensemble de l’humanité, l’esprit universel d’une œuvre ne doit être ni un but ni une qualité, au risque de sombrer dans la posture.

Mr Mojo Risin’ ou l’esprit de James Douglas Morrison

Vincent Turban

Pour célébrer le 40ème anniversaire de la sortie de L.A Woman, l’éditeur Eagle Rock nous gratifie d’un dvd sur la genèse de l’album testament du groupe le plus atypique de l’histoire du rock, The Doors.

Réalisé avec de brillantes interventions des trois Doors (Ray Manzarek, Robbie Krieger et John Densmore) , de Jac Holzman (Pdg du label Elektra), de Bruce Botnick (ingénieur du son) ; le documentaire « Mr Mojo Risin’ » (anagramme de Jim Morrison) nous explique avec précision et images d’archives à la clé la réalisation du chef d’œuvre du groupe de Los Angeles.

L’enregistrement de cet opus ne fut pas chose facile. A plusieurs reprises le producteur Paul Rotchild quitta ses fonctions pendant les sessions d’enregistrement. Après une collaboration de 4 ans, selon ses dires, les compositions et l’attitude des Doors était détestable.

Il dira même qu’il s’ennuyait à mourir alors que cela ne lui était jamais arrivé.
The Doors en 1971
Dépité, le groupe se tourna vers Bruce Botnick, déménagea au Workshop (atelier et local de répétition) et ramena deux musiciens additionnels, le guitariste rythmique Marc Benno et le bassiste  d’Elvis Presley Jerry Scheff pour enregistrer un album de blues, le second après « Morrison Hotel » sorti en 1970.

Le niveau d’exécution des morceaux est absolument magistral.